PAYS BASQUE : MUNDAKA & BAKIO

La prochaine partie de ce voyage sera consacrée à la ville de Bermeo dans laquelle nous logeons lors de notre périple en pays Basque. Mais en attendant, faisons étape dans deux petites villes côtières pas très loin de là : Mundaka et Bakio. Si vous êtes adapte du surf, vous connaissez très certainement ces deux noms car ils sont des hauts lieux de cette pratique, des bons "spots" pour fendre les vagues de l'océan Atlantique. Du moins, on peut rester sur la plage et regarder les surfeurs de talent le faire car il faut tout de même un certain niveau pour se frotter à ces vagues qui sont assez puissantes et de tailles conséquentes.


Nous avons donc visité Mundaka qui est un spot très réputé et considéré comme l'un des meilleur du monde ! Le championnat du monde de surf y a même fait étape plusieurs années durant. Ce n'est pas le paradis pour autan car la vague de rêve (une gauche pour les initiés) n'est pas au rendez-vous tous les jours et les conditions parfaites pour profiter d'une vague de belle taille et bien creuse ne se présentes que rarement. C'est exactement le cas aujourd'hui avec un temps hivernal : de la pluie, du vent, du froid. Bref, pas de surf aujourd'hui !


Avec de telles conditions, pas de surf aujourd'hui !


Mundaka est situé à l'embouchure de la ria d'Urdaibai.


Après ce promontoire, le paysage change pour laisser place à des bans de sables et des marais.


La petite plage est agréable, mais pas à cette saison...


En revanche l'été, il n'est pas difficile d'imaginer l'endroit bondé d'estivants.


Un paysage qui rappelle fortement celui des côtes Japonaises !


Les logements alentours peuvent être définis comme "pieds dans l'eau" !

Du coup, nous écourtons notre visite mais ne résistons pas à faire une balade dans la ville. L'ambiance y est assez étrange à cause des rues désertes. C'est logique, puisque la météo est exécrable et personne n'a envie de faire une balade dans de tels conditions mais aussi parce que la saison touristique n'est pas encore commencée et par conséquent, l'endroit n'est pas très fréquentée en avril. La ville est divisée en deux parties : une zone urbanisée remplie d'immeubles sans grand charme destinés aux touristes et un centre-ville plus ancien articulé autour du port qui se révèle bien plus bucolique.

Un peu frigorifiés, nous avons fait une pause dans l'un des seuls cafés qui était ouvert ce jour-là. Un minuscule établissement qui reçoit majoritairement les habitants du coin et offrant une ambiance joyeuse où les anciens refont le monde autour d'un verre de cidre et les enfants jouent bruyamment en mangeant des pipas dans un coin. Dépaysement garanti ! D'ailleurs sur la place du village, les gamins sortant de l'école jouaient au foot et couraient dans tous les sens sous la surveillance des mamans qui papotaient tranquillement. Il faut croire que les smartphones n'intéressent pas beaucoup les gens ici, c'est plutôt réjouissant !


Ici commence la localité de Mundaka.


Cette partie de la ville n'est pas la plus charmante.


Les quartiers plus anciens commencent en bas de cette descente.


Ce genre de petites place est propice à la rencontre et à la détente.


Ces petites rues étroites sont moins lugubres sous le soleil !


Tous les gamins du village se retrouvent ici à la sortie de l'école.


Le rez-de-chaussée de ce bâtiment est une boutique de surfwear locale.


L'architecture de Mundaka est un véritable mélange des genres.


On retrouve, comme à Bilbao, ces balcons vitrés sur les façades.


Le seul bar d'ouvert accueille avec plaisir les touristes égarés que nous sommes !


La décoration simple est typique des petits rades de province : c'est très sympa !


On achète des pralines, cacahuètes ou pipas dans cet antique distributeur.

Parce que l'on était courageux, nous avons marché un peu le long de l'estuaire jusqu'à un petit bourg sans nom mais qui possède une gare, nous permettant de revenir à Mundaka sans se fatiguer en train. A noter que si vous apprécier les coins perdus sur les côtes nippones, vous ne serez pas dépaysés ici : ça ressemble beaucoup au Japon !


La gare de cet endroit un peu perdu n'est pas très fréquentée !

Quelques jours plus tard, et parce que le soleil apparaissait enfin, nous sommes allés voir à quoi ressemblait Bakio. Nous espérions retrouver la douce ambiance que nous avions découvert à Mundaka mais hélas, la ville s'est révélée moins sympathique et ressemble juste à une station balnéaire touristique classique. Néanmoins, le front de mer est très agréable pour la balade et pour observer les surfeurs à l'oeuvre. C'est aussi un bon lieu de villégiature si l'on désire visiter le joyau de la région à quelques kilomètres de là, l'île de Gaztelugatxe.


Sans être hideux, les immeubles de Bakio n'ont pas un charme particulier.


L'endroit est propice à la détente avec le bruit des vagues en fond sonore.


Bakio possède un front de mer et une plage très sympas !


Les vagues aujourd'hui ne sont pas gigantesques mais bien tubulaires grâce au vent de terre.


Surfeurs et bodyboardeurs enchainent les figures pour le plus grands plaisir des spectateurs !


On peut voir ici la façon très particulière qu'on les nuages de s'accrocher à la montagne.


Au fond à gauche, c'est l'île de Gaztelugatxe, un lieu à visiter absolument !

Pour retourner à Bermeo, il faut emprunter une route sinueuse longeant la côte qui est un régal pour les automobilistes et motards ! De plus, on peut faire étape à l'un des belvédère qui offre une vue sympathique sur l'océan.


La route sinueuse alterne paysages forestiers et côtiers.


Quel plaisir de rouler sous le soleil avec l'océan et les montagnes en toile de fond !


Le prochain sujet sera consacré à Bermeo, notre coup de coeur dans la région !

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