SALON DE L'AUTOMOBILE DE PARIS 2012 - PARTIE 1

Se rendre dans un salon international de l'automobile de nos jours quand on est amateur de voitures sportives ou de caractère, certains penseront que c'est un peu se déplacer pour rien puisque la déception sera forcement au rendez-vous ! Eh bien ces gens auront malheureusement raison, la créativité et la folie ne semblent plus vraiment à l'ordre du jour chez les constructeurs automobile. Il est vrai que ces voitures typées "sportives" ou "originales" ne sont pas celles qui se vendent le plus, loin de là, et c'est bien compréhensible vu la situation économique actuelle et les préoccupations écologiques, mais il est raisonnable de penser que c'est en grande partie le rêve et l'envie qui ont pu maintenir à flot le domaine de l'auto depuis sa création, et que le fait de ne pas proposer de réel plaisir aux visiteurs revient à se tirer une balle dans le pied. (N'est-ce d'ailleurs pas là le but premier des compétitions automobile ? Faire rêver et développer des technologies utiles pour les voitures de série ?)

Premier constat en ce qui concerne cette édition 2012, c'est donc le manque de réelles nouveautés. Sans aller jusqu'au salon de Genève où sont traditionnellement dévoilés de nombreux concept-car tous plus impressionnants les uns que les autres, il faut bien dire que l'on attendait dans les halls de la porte de Versailles un peu plus de "sang neuf " cette année.

Par contre, et c'est vérifiable sur les photos ci-dessous, les architectes et sociétés d'événementiels s'en donnent à coeur-joie pour créer de fabuleux et monumentaux stands qui entre en une véritable compétition entre constructeurs à savoir qui aura le plus frappé les esprits des visiteurs. Doit-on alors en conclure que c'est plutôt par le biais de la créativité dont bénéficie le stand que par de nouvelles propositions de modèles que les marques espèrent conquérir le coeur des conducteurs ?

















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